mercredi 3 février 2010

“Ses paroles ne rapportaient pas tant les faits que les faits ne lui donnaient l’occasion de les raconter en nous tenant sous le charme, même quand on savait que c’était du pipeau.”

“Je me doutais un peu que Lester était menteur non pas juste par commodité, mais parce qu’il trouvait créatif de mentir.”

“Je m’étouffe sur les heures”

“Ton rire en courbe de montagnes russes
Entièrement contagieux"

"Mais personne n’écrit le scénario de sa propre fin. Et personne n’est congru à grand-chose de plus que ce qu’il avait au départ. Je sais, de temps à autre certains arrivent à percer. Prennent sur eux le poids de tout ce que cela implique quand on veut faire d’eux des héros. Mais peut-être que cela se produit moins en regardant l’horizon qu’en répondant présent à ce qui est proche."

"Nous voulons saisir le monde et y tracer notre chemin et nous sommes bardés d’intention mais pas du tout préparés."

"Le mieux qu’on puisse faire c’est peut-être de rester sans protection. (…) S’approcher de l’autre et du monde avec toute la vulnérabilité qu’on est capable d’endurer. S’ouvrir au dehors."

"En ami"



Premier roman, du poète américain Forrest Gander. Découverte étrange, sujets hétéroclites; maniements du théodolite, références ornithologiques en passant par les notes enivrées de Miles Davis et l’impact de l’onde vibratoire sur les cellules ciliées le tout formant un mélange unique et coloré.

Ce roman insolite, enrobé de poésie, m'a apaisé tel un Band-Aid temporaire qui soulage un peu!
"A strange and beautiful novel.... haunting and haunted. (...) to be read slowly, to be uncovered like a secret or discovered like a treasure." - The New York Times Book Review

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