jeudi 27 mai 2010

Hipsters Cat?



Wow, un chat hipsters...je devrais peut-être surveiller le mien!!

jeudi 20 mai 2010

Va t'faire couper les cheveux pouilleux!!



Mais c'est quoi ce cro-magnon ? Je pense que j'ai trouvé une nouvelle équipe à détester...les Flyers viennent de détrôner les Bruins dans mon Top d'équipe chiante!!

lundi 17 mai 2010

Me this morning...



C'est un peu troublant! Bonne journée!

mercredi 12 mai 2010

Les bonnes amies!



-Celles qui ne vous laissent jamais tomber
-Celles qui vous écoutent, qui vous soutiennent
-Celles qui vous font éclater de rire, qui vous confrontent et vous poussent à être meilleur
-Celles qui partagent, qui donnent sans compter
-Celles qui vous font sentir précieuse et importante
-Celles qui sont prêtent à vous donner un coup de main en sachant que ça va être plate, mais qui le font quand même!
-Celles qui vous appellent de l’autre bout du globe, de Québec ou des US pour vous dire un ptit bonjour!
-Celles avec qui le quotidien devient une fête
-Celles qu’on veut garder longtemps, parce qu’elles nous font apprécier le temps qui passe!
-Celles par qui prend tout son sens le mot SOLIDARITÉ
-Celles qui ne vous jugent pas et celles qui vous tendent la main pour vous aider à vous relever


À vous toutes! Je ne serais comment vous dire à quel point je me trouve chanceuse de vous avoir sur ma route! Je tenais à ce que vous sachiez à quel point, chacune de vous, avec votre unicité propre, m’inspirez à être quelqu’un de meilleur!

Sincèrement et chaleureusement MERCI!

mardi 11 mai 2010

Et si c'était possible ?!!



Quel match!! Un autre comme ça mercredi et tout est possible!!

mardi 4 mai 2010

Juste à temps pour le club de lecture...salut les Palabres!

"Que vis-je d'autre en ces premiers instants? Un teint pâle, des cheveux roux négligés(coupés plus court que ceux de la plupart des hommes à cette époque), un beau visage carré, sans signe distinctif particulier(un visage générique, en quelque sorte, un visage qui deviendrait invisible dans n'importe qu'elle foule) et des yeux bruns et calmes, les yeux inquisiteurs d'un homme qui semblait n'avoir peur de rien."

"Aussi affreuse que fût sa vision du monde, je ne pouvais m'empêcher d'éprouver de la compassion pour un homme qui avait sombré dans un tel pessimisme, qui esquivait si délibérément toute possibilité de trouver chez les humains, ses pareils, un minimum de miséricorde, de grâce ou de beauté. Born avait à peine trente-six ans, mais déjà c'était une âme dévastée, un individu en ruine et, tout au fond de lui, j'imaginais qu'il avait dû souffrir terriblement (...)"

"(..) il y a beaucoup plus de poésie en ce monde que de justice."

"(..) et par moments même toi, qui aimes les livres autant que quiconque en ce monde, tu es pris de stupeur, d'angoisse et même de nausée quand tu considères le nombre de milliards de mots, le nombre de dizaines de milliards de mots contenus dans ces livres. (...) Tout de même, tes missions de rangement te valent parfois des découvertes inattendues provoquant la dissipation momentanée du nuage d'ennui qui t'enveloppe."

"Tu avais douze ans. À treize ans, tu cessas de croire en Dieu. À quatorze ans, tu passas le premier de trois étés successifs à travailler dans le supermarché de ton père(...)À quinze ans, tu devins amoureux d'une certaine Patty French. Un peu plus tard, la même année, tu annonças à ta soeur que tu serais poète. Quand tu avais seize ans, Gwyn partit de la maison et tu t'en fus en exil intérieur."

"Elle est de nature plus libre, plus heureuse que toi et, chaque fois que tu es en sa compagnie, le monde te paraît plus lumineux et plus accueillant, un endroit où ton ego maussade et introverti peut presque commencer à se sentir chez lui."

"Tu te sens toujours menacé par le destin, mais tu devines que, lorsque le jour viendra pour toi de monter à l'échafaud, tu pourrais être capapble de lancer une dernière blague ou d'échanger des plaisanteries avec ton exécuteur encapuchonné."

"Elle avait soixante et un ans, et je me rendis soudain compte que je n'avais pas envie de la revoir. Il ne pouvait en résulter que de la déception, et je ne souhaitais pas que mes souvenirs brumeux du passés soient éparpillés par les dures réalités du présent."

"Walker est jeune, et cette chambre est celle où il a l'intention de se reinventer."



Si les derniers livres de Paul Auster vous ont laissé un peu sur votre faim (Seul dans le noir et Dans le scriptorium) ne vous découragez pas, le voici revenu en force avec son tout dernier roman Invisible (Actes Sud).

Dès la lecture des premières pages, il me fut impossible de retenir mon excitation, Oh! ça y est..le revoilà..même écriture charismatique…même fluidité dans la narration, un sourire sur les lèvres, je ne peux m’empêcher de penser à Brooklyn folies ou à Léviathan (d’autres penseront à Illusions ou Moon Palace).
Peu importe, le ton est donné et je sais déjà, à cette fébrilité naissante, que le livre saura me plaire, que cette histoire, à peine entamée, saura me captiver pour les prochaines heures, voir les prochains jours, à venir…

Le tour de force de ce dernier ouvrage réside dans cet amalgame coloré du fond et de la forme. L’écriture soutient, enrobe et teinte l’histoire en lui donnant une multitude de facettes plus fascinantes les unes que les autres! La beauté de Invisible, c’est aussi cette ouverture, cette accessibilité du roman qui saura plaire aux nouveaux venus tout autant qu’aux fidèles lecteurs de Paul Auster.

Ce que j’ai trouvé merveilleux, c’est l’utilisation de la narration comme outil optique voir cinématographique. L’angle narratif se déplace constamment, donnant à voir différents point de vue, et permettant à l’écrivain de zoomer avec le sentiment de proximité ou de décalage. Ce jeu de miroirs entraîne le lecteur, bien malgré lui, à jouer un rôle tantôt actif tantôt passif, mais toujours présent, dans cette histoire de vengeance personnelle…
Hum quand l’art rencontre le génie le résultat ne peut qu’être sublime!

Ai-je besoin de vous recommander cette lecture ?...