lundi 28 février 2011

Nuit blanche 26-02-2011

Samedi soir dernier, c'était la soirée Nuit blanche à Montréal. La ville fourmillait de monde comme à l'heure de pointe, on pouvait sentir le pouls de la ville, le flot de passants compact, s'écoulant dans les artères de la métropole...C'était beau de voir ce rassemblement, cette participation commune...Parmi les nombreuses activités proposées j'ai arrêté mon choix sur L'art souterrain. 6 km de découvertes artistiques, pas toutes intéressantes je dois l'admettre, mais ce fut une expérience agréable et stimulante! Voici quelques oeuvres qui ont suscité mon intérêt!





jeudi 24 février 2011

Comme un prix de consolation



"Nous vivons tous en fonction d'une histoire particulière. Sur le fait d'être Irlandais ou Noir. De travailler dur ou d'être accro à l'héroïne. D'être homme ou femme. Et nous passons notre existence à accumuler des témoignages -des faits et des preuves- qui permettent d'étayer cette histoire."

"Les êtres humains cherchent de nouveaux moyens de se connecter à leurs semblables."

Le festival de la couille..bon je vous l'accorde ça fait pas trop chic comme titre..mais sur une tonne de livres en présentoire ce bouquin a réussi à me faire sourire et à piquer ma curiosité!

Il s'agit d'un recueil de nouvelles, je ne suis pas trop fan de ce genre littéraire, mais celui-ci vaut la peine qu'on s'y attarde un peu. Si vous aimez les histoires hétéroclites: les concours de moissonneuse-batteuse, les hauts et les bas des haltérophiles, le mode d'emploi du lip enhancer ou une brève rencontre avec Marilyn Manson...vous serez comblés!

Ici, toutes les excuses sont bonnes pour raconter une histoire...l'expérience crée la fiction...et c'est la beauté de cet ouvrage..le mode d'emploi de l'auteur...

"Tous les récits de ce livre concernent nos rapports avec autrui. Les miens avec les gens, ou ceux des gens avec les autres."

"De cette façon, même l'acte solitaire qu'est l'écriture devient une excuse pour fréquenter les autres qui, à leur tour, alimentent la machine à fiction"

J'ai adoré la préface, je dirais que c'est d'ailleurs suite à sa lecture que je me suis dit ok, cette fois-ci je vais lire un receuil de nouvelles au complet!

"La principale raison pour laquelle je fais ce métier, c'est que cette activité m'a permis une fois par semaine de me retrouver avec des êtres humains."


Ce que j'ai apprécié de ce bouquin c'est qu'on ne sait jamais sur quel sujet portera le prochain texte...certaines nouvelles m'ont endormie, d'autres m'ont fait passer pour une attardée dans l'autobus et d'autres m'ont émue...beaucoup.

À vous de voir si Chuck Palahniuk vaut la peine d'être lu!

dimanche 20 février 2011

jeudi 17 février 2011

Billie Jean



Quelle souplesse..et quel rythme! Dire qu'on ne le verra plus jamais danser...

mercredi 16 février 2011

Parce qu'il y aura toujours des murs...



Je suis tombée sur cette chanson dernièrement et elle m'a fait du bien..alors je la partage avec vous! Un petit rayon de soleil dans ce mois de grand froid!

samedi 12 février 2011

2011...







Quelques photos prises avec mon cadeau de Nöel...

jeudi 3 février 2011

Joe Sacco



Dire que j'ai eu un "plaisir" à lire un nouveau Joe Sacco serait..un peu déplacé! Les sujets abordés sont tellement délicats, tellement durs et terribles que le mot plaisir ne peut tout simplement pas être utilisé ici. Encore une fois, j'ai été captivée et touchée par l'histoire, par les anecdotes et surtout par les personnages de Gorazde. Gorazde qui fut l'une des seules enclave ou zone sécurisée bosniaque à survive aux offensives serbes (nettoyage ethnique) durant la Guerre de Bosnie-Herzégovine (1992-1995).

En 94 j'avais à peine 15 ans, la guerre en Bosnie...quelques images au téléjournal et encore...puis tout est tombé dans l'oubli....Contrairement au conflit du Rwanda (qui a eu lieu dans les mêmes années) très peu de films ou de livres ont été fait sur le génocide en Bosnie, parce qu'il s'agit bien d'un génocide, des gens qui s'entre-tuent au nom d'une religion, d'un nationalité ou d'un territoire peu importe le nombre, c'est comme ça que ça s'appelle non!

Génocide: "Extermination d'un groupe important de personnes en peu de temps"

Donc, un livre dur, coup poing,déchirant et troublant qui nous explique les causes et les débuts de cette guerre. Une vue de l'intérieur..racontée par ceux qui ont survécu..qui ont tout perdu, qui se sont battus, que se sont cachés...Des gens décimés qui ont vécu l'horreur! Le rôle aussi des États-Unis..l'inaction du reste du monde face à ce conflit..ça aussi c'était choquant tout autant que les dessins sanguinolents d'assassinats inhumains.

Bref, vous aurez compris que ce livre m'a troublé et peut-être encore plus que les autres BD de Sacco..peut-être à cause du silence et de l'oubli qui entourent ce moment historique qu'on ne connait que trop peu et dont on ne parle probablement pas assez...

Un dernier mot...pour Joe Sacco...qui fait un travail magnifique...en ayant le courage de vivre, à travers les gens qu'il rencontre, l'horreur de la guerre..la bêtise humaine innomable. Ces BD sont des trésors dépouilllés d'artifices qui donnent accès à une réalité crue, sanglante qu'on n'a pas toujours envie de voir! Merci.